CELLE QUI PLEURAIT SOUS L'EAU
de Niko Tackian
Résumé :
SI CLARA N’AVAIT PAS AIMÉ CET HOMME,
ELLE SERAIT TOUJOURS EN VIE.
ELLE SERAIT TOUJOURS EN VIE.
Aujourd’hui,
Clara n’est plus qu’un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de
la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d’une
piscine parisienne. Le suicide paraît évident.
Tomar est prêt à fermer le dossier, d’autant qu’il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda,son adjointe, peut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.
Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu’à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l’appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante.
Tomar est prêt à fermer le dossier, d’autant qu’il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda,son adjointe, peut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.
Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu’à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l’appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante.
QUI RENDRA JUSTICE À CELLE QUI PLEURAIT SOUS L’EAU ?
Avis :
J'attendais impatiemment le retour de Tomar Kahn et le revoici après un an d'absence.
Un Tomar Khan, toujours aussi mystérieux, toujours aussi brut de décoffrage et aux prises avec ses anciens démons.
Cependant, un Tomar Khan, un peu en retrait, car cet opus fait la part belle aux femmes qui l'entourent en nous livrant des portraits de femmes divers et variés.
En effet, dans ce roman, Tomar Khan fait figure de second rôle, concentré sur un fait ayant eu lieu dans le second opus Fantazmë.
Car Celle qui pleurait sous l'eau est un roman d'actualité, post #me too, où les femmes sont parfois victimes, parfois bourreaux, sur tous les créneaux en tout cas.
Dans ce roman, on en sait plus sur Rhonda, la coéquipière de Tomar qui est aussi son amante et sur Ara, la mère de Tomar.
Deux femmes fortes, deux battantes, qui soutiennent Khan tout le temps et ne s'encombrent pas des détails pour arriver à leurs fins.
A l'opposé de Rhonda, on a aussi Clara, une jeune femme qui s'est suicidée dans une piscine parisienne. Suicide? Rhonda n'en est pas convaincue et va s'emparer de cette affaire, contre l'avis de ses collègues masculins, et traiter directement avec la procureure, nouvellement arrivée : Ovidie Metzger (encore un beau portrait de femme).
Tomar, de son côté, se bat pour son intégrité et se rassurer sur un meurtre passé. Rhonda va enquêter sur le suicide de Clara? Son meurtre? Un suicide forcé? Un meurtre psychique?
Aussi investie que Tomar avec des armes différentes, on va vite s'apercevoir que ces deux-là sont faits du même bois.
Niko Tackian livre ici un opus très attachant de son personnage fétiche, tout en sensibilité et subtilité avec un arrière-plan coup de poing.
Une histoire où l'ombre de Tomar plane à tout moment mais surtout au travers des femmes qui le connaissent le mieux.
Le millésime Tackian 2020 est très bon, on ne va pas bouder notre plaisir :)
Je remercie les éditions Calmann-Lévy pour leur confiance.
CELLE QUI PLEURAIT SOUS L'EAU
de Niko Tackian
Sorti le 02 janvier 2020
chez Calmann-Lévy
Collection : Calmann-Lévy Noir
250 pages
18.50€
4/5
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