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jeudi 29 novembre 2018

POPULATION 48 
d'Adam Sternbergh








Résumé : 
 
Tout le monde est coupable. Personne ne sait de quoi.

Caesura Texas – une minuscule bourgade clôturée, au fin fond du désert. Population ? 48 habitants. Des criminels, a priori. Ou des témoins. Comment savoir ? Tous ces gens ont changé d'identité, et leur mémoire a été effacée. Pour leur bien. Dans l'optique d'un nouveau départ.
En échange de l'amnistie, les résidents doivent accepter trois règles simples : aucun contact avec l'extérieur, aucun visiteur, et aucun retour possible en cas de départ. Une expérience unique, menée par un mystérieux institut. Pendant huit ans, tout ce petit monde est resté à peu près en place. Jusqu'à aujourd'hui. Errol Colfax, en effet, s'est suicidé... avec une arme qu'il n'aurait jamais dû posséder. Puis Hubert Humphrey Gable est assassiné. Calvin Cooper, le shérif local, est contraint de mener l'enquête. Ce faisant, il risque de déterrer des secrets que l'essentiel des habitants – y compris lui-même – auraient préféré voir rester enfouis. Trop tard pour faire marche arrière. Bientôt, un irrépressible déferlement de violence va s'abattre sur les rues poussiéreuses de Caesura...



Avis :
 
Population 48 est le troisième roman de l'auteur Adam Sternbergh. Ce roman est très original de par son pitch et de par son traitement.

Une petite ville dont la population serait composée de témoins protégés par un mystérieux instituts. Les habitants ignorent ce qui les a menés jusque là car on leur a effacé la mémoire. Sont-ils d'anciens criminels ou de pauvres innocents qui ont dû témoigner à un procès?
Cette ville est "dirigée" par le shérif Calvin Cooper, ainsi que ses deux adjoints. Même eux ne savent pas qui est qui, ils sont juste là sous contrat, cherchant à se faire oublier également.

Lorsqu'un des habitants est assassiné, c'est le début d'un déferlement de violence qui va anéantir tout ce que la ville et ses habitants avaient construit en huit ans...

L'auteur nous place sublimement un décor et une ambiance anxiogène. Quand la violence débarque dans cette bourgade, tout le monde est susceptible d'être coupable et un étrange jeu va se jouer entre les habitants de la ville et les forces de l'ordre extérieures en contact avec l'institut à l'origine de cette expérience.

J'ai trouvé les personnages très intéressants et bien dépeints et l'ambiance de ce roman au croisement du western et du post-apo.
Deux genres que j'affectionne, ce qui fait que j'ai eu une très bonne lecture.

Ce n'est pas un coup de cœur car j'ai trouvé la fin un peu trop gentillette à mon goût (attention, il y a beaucoup de morts mais mon esprit sadique en voulait sûrement plus^^).
Une lecture très originale, totalement dépaysante et à la plume ciselée et fluide.

Un roman à découvrir pour passer un très bon moment :)

Je remercie les éditions Super 8 et NetGalley pour leur confiance :)

POPULATION 48
d' Adam Sternbergh
Sorti le 11 octobre 2018
chez Super 8 Éditions
432 pages

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