LE JOUR OU KENNEDY N'EST PAS MORT
de R.J. Ellory
Résumé :
C'est l'une des histoires les plus connues au monde – et l'une des plus
obscures. Le 22 novembre 1963, le cortège présidentiel de John F.
Kennedy traverse Dealey Plaza. Lui et son épouse Jackie saluent la
foule, quand soudain...
Quand soudain rien : le président ne mourra
pas ce jour-là. En revanche, peu après, le photojournaliste Mitch Newman
apprend le suicide de son ex-fiancée, Jean Boyd, dans des circonstances
inexpliquées. Le souvenir de cet amour chevillé au corps, Mitch tente
de comprendre ce qui s'est passé. Découvrant que Jean enquêtait sur la
famille Kennedy, il s'aventure peu à peu dans un monde aussi dangereux
que complexe : le cœur sombre de la politique américaine.
Avis :
C'est avec une date essentielle de l'histoire américaine que R.J. Ellory plante le décor de son nouveau roman.
Avec ce roman, il nous livre une uchronie où le fameux cortège de Kennedy, à Dallas, ne se termine pas avec l'assassinat du Président John F. Kennedy.
L'auteur nous projette dans un passé où Kennedy a échappé à son destin, possibilité plusieurs fois traitée dans le passé, notamment par Stephen King, dans son excellent, 22.11.63.
Mais ici, pas de fantastique ou de voyage dans le temps, juste une uchronie où l'auteur nous dresse un portrait peu flatteur de l'homme, notamment par ses addictions diverses : médicamenteuses et sexuelles... Un homme qui n'est ni un bon mari, ni un bon père et qui se lance dans sa nouvelle campagne pour sa réélection...
Parallèlement, et principalement, on va suivre le personnage de Mitch Newman, qui en apprenant le suicide de son ex-fiancée Jean Boyd va se lancer dans une enquête personnelle car il ne croit pas à cette version officielle, tout comme la mère de Jean.
Apprenant qu'elle enquêtait sur la famille Kennedy, il va suivre ses pas, quitte à déranger et risquer sa vie, comme Jean?
J'ai bien aimé cette uchronie, que j'ai trouvée très intéressante et captivante. Cependant, je préfère lorsque l'auteur nous sert un roman noir dans l'Amérique profonde comme dans Seul le silence ou Le chant de l'assassin.
Le jour où Kennedy n'est pas mort ne fait pas partie des meilleurs romans d'Ellory pour moi, mais demeure un roman noir efficace et de très bonne facture.
Je remercie les éditions Sonatine pour leur confiance.
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